Aix en Provence se refait une beauté.

La capitale historique de la Provence a de nouveaux projets d’aménagement.

Après l’embellissement du cours Mirabeau en 2002, la création des allées Provençales, une promenade pour lèche-vitrine à ciel ouvert en plein centre-ville en 2007 ; une gare routière fonctionnelle et agréable en 2014 ; une nouvelle sous-préfecture dépouillée et pratique en 2015, la municipalité d’Aix-en-Provence poursuit son œuvre de restauration de la célèbre, mais néanmoins fatiguée, capitale historique de Provence. La ville, qui a parié sur la réduction de la circulation en multipliant les parkings périphériques, sur l’entretien des espaces verts, et sur la hauteur limitée de ses immeubles malgré une population estudiantine croissante, Aix s’est donné de nouveaux objectifs à l’échéance 2020.

La plus grande place d’Aix en Provence devant le palais de justice.

Tout a commencé avec la nécessité de restaurer les divers réseaux souterrains desservant la ville, notamment dans le centre historique où se tenait l’ancien palais comtal, c’est-à-dire aujourd’hui l’espace connu sous le nom de 3 places : Verdun, la Madeleine et les Prêcheurs. L’architecte montpelliérain Garcia-Diaz a remporté le concours avec un projet qui réunit les 3 places en un espace harmonieux de 8 600 m².

Envahi jusqu’à présent par un stationnement excessif et assez confus, l’étendue sera couverte d’un revêtement uniforme sur lequel les différentes zones de promenade, de terrasses de café et de circulation automobile seront plus logiquement et plus esthétiquement organisées. L’installation du marché qui se tient le matin des mardis, jeudis et samedis en sera également facilitée. Pour compenser la perte de places de stationnement automobile, un parking souterrain sera créé sous le parc Rambot qui se trouve à 5 minutes à pieds et qui sera à l’occasion, lui aussi enjolivé.

2 500 m² pour le nouveau muséum d’histoire naturelle.

Bien connu des Aixois pour occuper les salles de l’hôtel Boyer d’Éguilles au 6, rue Espariat, le muséum d’histoire naturelle et ses fameux œufs de dinosaures a été transféré en 2014 dans la bastide du XIXe siècle qui se trouve au milieu du parc Saint-Mître, 166, avenue Jean Monnet, à côté du planétarium Peiresc.

Ces deux établissements sont actuellement fermés au public dans l’attente de la création d’une extension qui permettra d’exposer les collections et d’accueillir ses visiteurs dans les meilleures conditions. Un espace sera réservé aux expositions temporaires et un autre aux ateliers pédagogiques. Ce complexe de 2 500 m², voué à la découverte des curiosités de la nature, devrait ouvrir ses portes en 2020.

Un campus technologique pour 3 200 étudiants.

À l’angle du cours des Arts-et-Métiers et du boulevard Carnot, l’ENSAM (École nationale des arts et métiers) en train de moderniser ses locaux, occupe une surface de 30 000 m². Le lycée Vauvenargues, qui lui est adjacent sur le boulevard Carnot, couvre approximativement la même surface. L’idée est née d’une rencontre entre les directeurs de ces deux établissements, de réunir leurs moyens fonciers afin de créer une seule structure qui accueillerait 3 200 étudiants en technologie, du CAP au doctorat.

Le projet comporterait une application de la vocation de l’établissement sur son environnement immédiat. C’est-à-dire que l’espace public environnant serait doté de mobilier urbain de pointe comme un arrêt de bus high tech ou un parking photovoltaïque pour vélos électriques. Le projet envisagerait aussi une robotisation de l’entretien du campus avec la création de drones chargés par exemple de l’inspection des toitures et des écoulements ou d’un îlot de production d’énergie photovoltaïque. Selon les deux directeurs, les partenariats du campus avec de grandes entreprises pourraient contribuer à financer le projet.

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